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The 1750 Project - Benoit Laurent

Avec un jeu et un chant aussi accompli, c'est le genre de concert que vous quitterez pleinement satisfait.

Brian Robins, Early Music Review

The 1750 Project est né du désir de musiciens animés par la même passion envers la musique de la première partie du XVIIIème siècle de partager avec le public des projets artistiques cohérents. Collaborant tous avec les meilleurs ensembles de musique ancienne de la scène européenne, ils sont persuadés que de nombreux répertoires de qualités restent à être découverts et proposés au public. Les membres du The 1750 Project ont l’envie mieux comprendre les contextes culturels et évolutions stylistiques en cours dans la musique de cette époque. Ils veulent jeter un regard nouveau et précis sur la musique de cette époque, ainsi que sur les milieux dans laquelle elle a éclot et s’est épanouie.

 

À cette fin, ils vous proposent un voyage de 1720 à 1750 pour découvrir à chaque étape la richesse et la spécificité de la vie musicale d’une ville à un moment charnière de son histoire. Un moment où la rencontre de musiciens exceptionnels et d’un milieu qui les encouragent donnent naissance à une musique riche et particulière.

 

Première étape : Venise, 1726, lorsque les compositeurs napolitains tels Porpora arrivent dans la cité des doges dominée par Vivaldi. La rencontre des musiques napolitaines et vénitiennes va stimuler les compositeurs et musiciens, qui partiront ensuite dans toutes l’Europe avec un style nouveau qui renversera tout sur son passage, le style « galant ».

 

Notre seconde escale sera Londres, 1734. Alors que la compétition est acharnée entre l’Opera of the Nobility de N. Porpora et Farinelli, et la Royal Academy of Music de G.F. Handel, les deux compagnies invitent l’élite des solistes chanteurs et instrumentistes de toute l’Europe. Ces musiciens se croisent à l’Opéra, mais également dans les salles de concert privées des bords de Tamise. Les membres du The 1750 Project vous présentent la musique jouées et composées par ces stars de l’époque : Handel et Porpora sont au programme, mais aussi Geminiani, Sammartini, Arrigoni, Pescetti et Carbonelli.

 

Dresde, Paris, Hambourg… constitueront la suite de notre voyage.

Benoit Laurent

Benoît Laurent commence la musique dès son plus jeune âge. Tout d’abord passionné par les musiques du monde, il découvre le monde de la musique classique, et entre au Conservatoire Royal de Bruxelles dans la classe de flûte à bec de F. de Roos. Parallèlement, il étudie le hautbois moderne auprès de S. Cremers. C’est tout naturellement à la croisée de ces chemins qu’il rencontre le hautbois baroque, pour lequel il a un réel coup de cœur. Il bénéficie pour cet instrument des conseils de P. Dombrecht et A. Van Lancker, et part ensuite se perfectionner en Allemagne auprès de M. Niesemann. Benoît obtient, en août 2008, un 2è prix au concours Musica Antiqua de Bruges dans la catégorie soliste.  Cette récompense le propulse sur le devant de la scène. À côté d’une pratique de la musique de chambre (notamment au sein des ensembles The 1750 Project et Wolf – ensemble d’instruments à vent anciens), il se produit dès lors avec les meilleurs orchestres et ensembles sur instruments anciens. On a pu l’entendre avec Vox Luminis, Balthasar Neumann, O [h] !, Annima Eterna, Akademie für alte Musik Berlin, La divina harmonia (L. Ghielmi), Concerto Köln, Basel Kammer Orchester, Capella Cracoviensis, Les Agremens, Australian Chamber Orchestra…

 

Ses enregistrements rencontrent un énorme succès et reçoivent les éloges des critiques :
– Deux concertos inédits pour hautbois de G. Sammartini avec Les Muffatti (Ramée, 2011)
– Musique allemande pour ensemble de hautbois avec son propre ensemble Lingua Franca (Ricercar, 2010)
– Concerto pour hautbois en Do Majeur de L. A. Lebrun, Les Agremens (Ricercar 2011)
– Sonates allemandes pour hautbois baroque, Lingua Franca (Ricercar, 2012)
– Concerto pour hautbois et violon de J.S. Bach, Basel Kamerorchester (Deutsche Harmonia Mundi, 2014).
– « Mr. Handel’s musicians », Sonates pour hautbois et basse continue composées par des musiciens de G.F. Handel (Perfect Noise, 2017).
– «Serenissima », musique à Venise vers 1726 (Ramée, 2021).

En 2020, Benoit Laurent a présenté avec succès une thèse de doctorat sur Giuseppe Sammartini et son répertoire pour instruments à vent (collaboration entre l’Université Libre de Bruxelles et le Conservatoire Royal de Bruxelles).

Désireux de partager son enthousiasme et sa passion, Benoît enseigne le hautbois baroque ainsi que l’ornementation au Conservatoire Royal de Bruxelles.

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